L'égoïsme se situe à un niveau de conscience qui se ressent mieux que les niveaux inférieurs. Dans notre société, il est souvent perçu comme une émotion positive, où l'on "prend fierté" de soi, de sa nation, de son équipe favorite, de ses enfants, et bien plus encore. On nous encourage à être fiers de nos réalisations, de notre apparence, et de notre mode de vie. Cependant, cette fierté est souvent dépendante des circonstances extérieures, des apparences et des résultats. Si ces circonstances changent, cela peut rapidement entraîner une chute vers des états inférieurs comme la honte, la culpabilité, la peur ou l'irritation. L'égoïsme est vulnérable, comme une maison bâtie sur du sable.
Une petite partie de la population naît au niveau de l'égoïsme, et ces personnes sont souvent perçues comme vantardes, défensives, arrogantes, matérialistes, superficielles, compétitives, vaniteuses et dogmatiques. Pour la plupart, cependant, l'égoïsme est transitoire et ne s'applique qu'à certains aspects de la vie. Par exemple, une personne peut être vaniteuse quant à son apparence, mais sans autres traits d'un ego excessif.
Une des clés pour transcender l'égoïsme est de reconnaître sa propre valeur intrinsèque, indépendamment des circonstances extérieures. Développer l'humilité envers soi-même et tous les aspects de la vie est un antidote à la trop grande fierté.
Quelques réflexions sur l'égoïsme :
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