La beauté qui nous ramène à notre essence divine

La beauté : un fil tendu vers notre essence

Hier soir, alors que mon mari caressait mon bras avec une douceur et une présence remarquables, une profonde prise de conscience m’a envahie : l’être humain est capable d’une beauté infinie. Ce moment simple, mais empreint de grâce, m’a saisie, m’a révélée à quelque chose de plus grand. Ce matin, à mon réveil, cette sensation était toujours là, vibrant en moi, habitant ma journée. Et une évidence s’est imposée : la beauté est une main tendue du divin pour nous ramener à notre source.

La beauté comme émanation du divin

Tout comme l’amour et la paix, la beauté est une émanation du divin qui descend dans la matière. La conscience pure du divin, insaisissable et infinie, s’incarne progressivement pour prendre forme dans le monde matériel. À travers cette densification, des signes, des mains tendues se manifestent pour nous orienter, comme des fils de lumière guidant notre retour à la maison.
Même dans les moments les plus denses, parmi les dualités et les épreuves de la vie, il existe des éclats d’amour, des instants de paix et des fragments de beauté. Observer ces instants, s’y ouvrir, c’est permettre à son cœur de s’élargir et de se souvenir : oui, la beauté est là, omniprésente. Elle nous rappelle d’où nous venons, qui nous sommes réellement. Suivre le fil de la beauté, c’est retourner à soi.

Une beauté qui dépasse les apparences

Au premier regard, nous reconnaissons souvent la beauté à travers des formes extérieures : un visage harmonieux, un coucher de soleil éclatant, une fleur aux couleurs vibrantes. Ces instants nous touchent, nous apaisent. Mais si nous nous arrêtons à cette vision extérieure, nous restons enfermés dans la dualité : ceci est beau, cela ne l'est pas. Cette quête de beauté figée peut alors nous détourner de son véritable message.
Nous tentons de retenir la beauté, d’en prolonger les instants fugaces. Nous souhaitons empêcher le changement : que la jeunesse dure, que les choses restent impeccables, que l’impermanence n’emporte pas avec elle cette esthétique qui nous rassure. Mais en s’accrochant ainsi, nous excluons tout ce qui ne répond pas à nos critères, rejetant le vieillissement, l’imperfection, le désordre naturel de la vie.
Or, la beauté véritable est bien au-delà des apparences. Elle est présente dans chaque manifestation de la vie, dans le mouvement même de l’existence.

La beauté du vivant

Prenons l’exemple d’une fleur. À l’état de simple tige, elle semble banale, insignifiante. Pourtant, en elle réside une force de vie incroyable, un élan qui la pousse vers le soleil. Peu à peu, elle se transforme : de nouvelles textures émergent, des couleurs apparaissent, des pétales délicats se forment. C’est un spectacle magnifique, un miracle du quotidien.
Puis vient le temps du dépérissement. Ses pétales commencent à sécher, à tomber. Mais même dans cet effacement, la beauté du processus demeure : la fleur nourrit la terre, répand ses graines, préparant ainsi la naissance de nouvelles fleurs. Un cycle perpétuel, une danse constante entre création et dissolution.
Lorsque nous percevons ce flux, cette harmonie dans le vivant, nous nous rapprochons du divin. Nous comprenons que la beauté n’est pas figée, qu’elle est mouvement, transformation, expansion.

Le diamant que nous sommes

Nous aussi, nous faisons partie de ce processus. Chacun de nous est un diamant unique, façonné par la lumière du divin qui descend et prend forme en nous. Nos différences de reflets, de rayonnement, de couleur sont simplement des facettes différentes de cette même lumière.
Le problème, c’est que nous oublions cela. Nous nous identifions trop souvent aux voiles qui entourent notre véritable nature : nos doutes, nos peurs, nos comparaisons avec les autres. Nous admirons leurs lumières sans voir la nôtre. Pourtant, lorsqu’on commence à se reconnecter à la beauté qui nous entoure, à la beauté du vivant dans chaque chose, cela nous ramène inévitablement à notre propre beauté.
Petit à petit, nos blessures s’éclairent, nos ombres s’estompent. Nous n’avons rien de spécial à faire, juste à rayonner. Reconnaître notre lumière suffit à dissiper les nuages qui nous cachent à nous-mêmes.

Retrouver le chemin de la maison

Bien sûr, il y a aussi le côté sombre du monde. Nous voyons des souffrances, de la violence, de l’injustice. Cela ne fait aucun doute. Mais nous avons un choix : soit nous nous laissons happer par cette noirceur, soit nous acceptons qu’elle existe sans lui donner tout notre pouvoir.
Ce chemin vers la beauté, vers la lumière, est un retour à la maison. Chaque pas vers la conscience illumine notre être et, peu à peu, éclaire aussi le monde autour de nous. À mesure que nous reconnaissons notre lumière, d’autres commencent à la voir et à s’en inspirer, faisant grandir cette symphonie de diamants qui rayonnent ensemble.
Ainsi, la beauté est bien plus qu’un simple plaisir esthétique. Elle est une invitation, un chemin, un rappel constant que nous sommes bien plus vastes que ce que nous croyons être. Lorsque nous choisissons de nous aligner avec elle, nous nous alignons aussi avec notre essence véritable.

Christine Dion, co-fondatrice de Les Radieux

Christine Dion, co-fondatrice de Les Radieux

Christine Dion, plus de 20 ans d'expérience en accompagnement

Avec plus de vingt ans d'expérience en psychologie, Christine Dion a accompagné avec cœur des centaines de personnes dans des moments profondément intimes de leur vie. Aujourd’hui, elle oriente son approche vers un accompagnement en conscience. Bien qu’elle n’exerce plus la psychothérapie, toute son expérience vient enrichir et soutenir la démarche qu’elle propose désormais.

Son travail, centré sur la conscience et l’amour, aide à éclairer les souffrances de l’ego et à les transcender. Christine guide ainsi les individus vers une présence vaste, aimante et ouverte, celle de leur véritable nature Divine.

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